Certains types de métiers sont déjà menacés par l’intelligence artificielle et l’automatisation : employés de banque et d’assurance, secrétaires, caissiers et ouvriers manutentionnaires ont déjà subi des baisses d’effectif colossales. Toutes les tâches automatisables sont remplaçables par l’IA. Tous les métiers ne seront pas remplacés par l’IA, mais certains sont déjà sur le déclin. 

Cela n’a aucun lien avec la qualification exigée pour exercer le métier. Par exemple, les cardiologues sont tout autant menacés que les chauffeurs routiers. Certains métiers encore très prisés aujourd’hui sont probablement voués à devenir des impasses. Il est donc essentiel de comprendre de quoi l’avenir est fait pour pouvoir se préparer au mieux à une mutation en profondeur du marché du travail. 

Comme chaque révolution industrielle, l’avènement de l’intelligence artificielle s'accompagnera à terme de l’apparition de nouveaux métiers. Selon une étude de PwC entre autres, l’IA devrait créer au moins autant d’emplois qu’elle n’en supprimera. 

En première ligne, les ingénieurs et techniciens qui travailleront directement dans le domaine de l’intelligence artificielle. Une intelligence artificielle se construit et se perfectionne avec de gros volumes de données : c’est le machine learning. Voilà une des raisons qui expliquent l’essor de la Data et des métiers qui y sont liés (Data Analysts, Data Engineers, Data Scientists…). 

Mais il est impossible de dire quels types de métiers précisément seront créés avec la montée de l’IA. Toutefois, une chose est sûre : il y aura beaucoup de nouveauté et de nouvelles opportunités de carrière. Selon une étude menée par par Dell et l'Institut pour le futur, 85% des métiers de 2030 n’existeraient pas encore aujourd’hui. 

Faut-il devenir un expert en intelligence artificielle pour tirer son épingle du jeu dans le monde du travail de demain ? La réponse est sans appel : non. S’il y aura bel et bien une hausse des métiers liés à l’IA, il ne sera pas nécessaire d’être formé à ce sujet pour trouver un emploi. Le plus important est de réussir à être complémentaire à l’intelligence artificielle. L’IA fait la même chose que notre cerveau gauche, en mieux. Il s’agit de tout ce qui a trait au calcul, l’analyse, la mémorisation. Toutefois, elle est loin d’égaler notre cerveau droit, c’est-à-dire ce qui concerne l’imagination, la créativité, les émotions. Il peut donc être intéressant de cultiver ces qualités que l’IA ne possède pas pour augmenter notre complémentarité avec elle, dans notre domaine. 

Peu importe le secteur, il est probable qu’une majorité des métiers que l’on connaît actuellement seront profondément transformés. Il y a donc fort à parier que la pluralité des compétences et l’adaptabilité prendront beaucoup d’importance. La capacité à acquérir un nouveau savoir serait prépondérante par rapport à un savoir déjà acquis. Une bonne solution pour se préparer au monde professionnel de demain pourrait donc être de capitaliser sur l’intelligence émotionnelle. 

L’augmentation de la veille “passive” des cadres montre bien la nécessité qu’ont les entreprises à rester en alerte sur leurs points forts dans le but de conserver les talents qui la composent.

Le rayonnement et l’image de la structure sont des piliers pour construire une marque employeur solide. La capacité d’adaptation des entreprises vis-à-vis des besoins, envies et tendances du marché de l'emploi peut représenter un avantage concurrentiel dans la quête de nouveaux talents.

Le défi est de taille, mais le challenge est excitant car ce contexte est propice à l’innovation. Dans le but d'améliorer le recrutement de nouveaux talents, les entreprises doivent mettre en place des méthodologies innovantes avec une approche claire et pertinente.

Le modèle de recrutement orienté réseaux sociaux est en plein “BOOM”, ce n’est plus une nouvelle, les réseaux ont complètement révolutionné la gestion des carrières mais pas que, l’e-réputation des entreprises est importante de nos jours. Pour se faire connaître et partager les valeurs qui composent la structure, cela passe par une bonne visibilité et donc une présence sur les différents canaux digitaux comme LinkedIn, Twitter et Facebook.

Les employeurs utilisent de plus en plus des vidéos de présentation de métier en faisant intervenir des collaborateurs face caméra pour parler de leurs activités et de leur expérience dans l’entreprise. Pour le candidat potentiel, cela permet de s’informer sur l’entreprise ciblée mais aussi, d’une certaine manière, de créer du lien en se projetant grâce à des communications positives venant de l’interne.

Vous pouvez également créer et partager des contenus montrant par exemple la vie quotidienne dans l’entreprise ou encore transformer vos sessions de recrutement en business game excitant, traitant de réels problématiques de l’entreprise. Ce modèle permet de tester les compétences et la créativité des candidats.

La marque employeur se construit donc principalement autour des outils numériques, il est donc nécessaire de bien réfléchir à une stratégie modélisée par des actions concrètes , comme par exemple le fait de partager la vision de l’entreprise par le biais des collaborateurs pour que ces derniers communiquent sur les réseaux.

Le paysage candidat a bien changé, avec la tendance entrepreneuriale que connaît le marché de l’emploi, ainsi que l’arrivée des millenials dans cette aventure, les entreprises doivent se mettre au diapason pour maintenir le rythme et consolider leur pouvoir d��attraction.